
Szeretlek, Nagypapa, extrait.
__ Je t'aime, je t'aime comme on aime les gens normalement,
comme on aime le soleil qui nous caresse la peau. Je t'aime
comme une dingue, je t'aime de la façon dont je devrais ai
-mer ces gens. Je t'aime comme la petite fille que j'étais,
comme celle qui te regardais avec de grands yeux océans.
Je t'aime. Je ne te l'ai jamais dis, mais je t'aime. C'est peut
être ça, mon problème, de dire les choses trop tard. Je parle
à une pierre, et ton nom est Pierre. Je t'aime. Je t'aime. Un
peu plus à chaque nouvelle journée. Je voudrais tellement te
le dire, te le crier, te le montrer. Je t'aime, comme une hys-
térique, comme une fille de l'est. Je t'aime. Bon sang, je t'ai-
me avec quinze ans de retard, avec une présence en moins,
avec un regard vide et un coeur plombé. Je t'aime. Et toi, tu
n'es plus là.

Partage